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Photos de la Villa

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Canal du midi

Le Canal

Le canal du Midi est un canal de navigation français à bief de partage qui relie Toulouse à la mer Méditerranée depuis le xviie siècle. D’abord nommé « canal royal de Languedoc »1, les révolutionnaires le rebaptisent en 1789 « canal du Midi ». À partir de 1856, le canal latéral à la Garonne, qui double la Garonne de Bordeaux à Toulouse, prolonge le canal du Midi pour fournir une voie navigable de l’océan Atlantique à la mer Méditerranéenote 1 : l’ensemble des deux canaux est dénommé « canal des Deux-Mers ».

Ouvrage d’art exceptionnel, considéré par ses contemporains comme le plus grand chantier du XVIIe sièclenote 2, le canal du Midi révolutionne le transport fluvial et la circulation dans le Midi de la France de l’Ancien Régime. Le défi, relevé par Pierre-Paul Riquet, son concepteur, est d’acheminer l’eau de la montagne Noire jusqu’au seuil de Naurouze, le point le plus élevé du canal. Louis XIV autorise le début des travaux par un édit royal d’octobre 1666. Supervisé par Pierre-Paul Riquet, le chantier dure de 1666 à 1681, (15 ans) sous le contrôle de Jean-Baptiste Colbert.

Longtemps utilisé pour le transport de marchandises, le canal du Midi est aujourd’hui reconverti au tourisme fluvial.

Le canal du Midi est l’un des plus anciens canaux d’Europe toujours en fonctionnement. Depuis 1996, il est inscrit sur la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO.

Localisation et profil du canal

Localisation

Le canal du Midi se situe dans le sud de la France, dans les départements de l’Hérault, de l’Aude et de la Haute-Garonne, ainsi que du Tarn pour un bout de son système d’alimentation. Le bien inscrit au patrimoine mondial de l’UNESCO est composé de plusieurs tronçons :

Le canal du Midi est un canal à bief de partage avec un versant situé du côté Atlantique d’une longueur de 57 km et l’autre du côté Méditerranée d’une longueur de 189 km. Le bief de partage du seuil de Naurouze constitue la section la plus élevée2.

Le mouillage (profondeur du canal) est de 2 m en moyenne avec un minimum de 1,8 m. Le tirant d’eau garanti est de 1,4 m. La largeur au miroir (surface du canal) varie entre 16 m et 20 m. Enfin, la largeur au plafond (fond du canal) est de 10 m3:57.

Profil du canal du Midi

Le graphique ci-contre (distances en mètres en abscisse depuis la valeur 0 à Toulouse et hauteurs en mètres en ordonnée) donne le profil du canal du Midi depuis Toulouse (1), en passant par le seuil de Naurouze (2), Castelnaudary (3), puis Carcassonne (4) et Trèbes (5). Le canal se poursuit à Béziers juste après le passage des écluses de Fonseranes (6), puis continue à Agde (7) et termine sa course à Sète dans l’étang de Thau (8). Le seuil de Naurouze est le point le plus élevé du canal (189 m) avec une dénivellation de 57,18 m entre le seuil et Toulouse et 189,43 m entre le seuil et Sète.

Le bief le plus long mesure 53,87 km entre l’écluse d’Argens (Aude) et les écluses de Fonseranes (Hérault) tandis que le bief le plus court (105 m) se situe entre les deux écluses du Fresquel4.

Par convention, le sens Toulouse-Sète est dit « montant » et, dans le sens opposé, « descendant » quelles que soient les montées ou descentes dues à l’éclusage.

À Sète, le canal du Midi est prolongé par le canal du Rhône à Sète. Une branche latérale du canal du Midi, l’embranchement de La Nouvelle, passe par Narbonne et débouche sur la Méditerranée à Port-la-Nouvelle.

Source : wikipedia

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Carcassonne

Maison 8 personnes proche Carcassonne Canal du midi

Carcassonne ! Vous louez la villa BADINE et vous vous demandez quoi faire ? Allez à Carcassonne !

https://www.remparts-carcassonne.fr/

Êtes-vous déjà allés à Carcassonne ? Avec son château et ses remparts, la cité semble tout droit sortie d’un roman de fantasy médiévale. Remontez le temps à la découverte de l’histoire du plus formidable ensemble fortifié d’Europe !

Au cœur de l’histoire de Carcassonne, spectaculaire cité médiévale

Aux origines de la cité

L’histoire de Carcassonne commence sur le site de Carsac, à 2 kilomètres au sud-ouest de la ville actuelle. Là, les archéologues ont trouvé des traces d’habitat datant de 800 ans avant notre ère ! Vers -550, ce premier « village » donne naissance à l’oppidum de Carcaso. Son avantage ? Offrir une vue dégagée sur la plaine environnante et le fleuve Aude. Une situation idéale en cas d’attaque !

Carcaso devient une étape incontournable sur la route qui relie Narbonne à Bordeaux. Conquise par les Romains en – 122, elle va prospérer grâce au commerce du vin. Des vestiges de poteries étrusques et grecques le confirment : la cité gallo-romaine est au cœur des échanges marchands de la région.

L’essor de Carcassonne au Moyen Âge

Au IIIe et au IVe siècles, une première vague d’invasions des peuples germaniques fait vaciller l’Empire romain. Carcaso se dote alors d’une enceinte, longue de 1 200 mètres. Au Ve siècle, de nouvelles attaques conduisent à la fondation du royaume wisigoth d’Aquitaine. La cité est occupée, puis à nouveau attaquée, en 725 par les Omeyyades , et en 759 par les Francs. Ce dernier épisode inspira la légende de Dame Carcas, protectrice de la cité.

En 888, la mort de Charles le Gros marque la fin de l’empire carolingien et la montée en puissance des seigneurs locaux. En 1067, le comté de Carcassonne devient la possession de Raimond-Bernard Trencavel, vicomte d’Albi et de Nîmes. C’est le début d’une dynastie qui va marquer l’histoire de la ville.

La Maison des Trencavel, seigneurs de Carcassonne

Au XIe siècle, Bernard Aton IV, fils de Raimond-Bernard, réunit les territoires hérités de son père et de sa mère, dominant ainsi le Bas Languedoc. À Carcassonne, les Trencavel ordonnent la construction de la basilique Saint-Nazaire et Saint-Celse, qui débute en 1096. Ils font aussi bâtir un palatium, vers 1130, qui devient la demeure seigneuriale. Il sera à l’origine du futur château comtal !

Pour la ville, c’est une période d’abondance et d’expansion, avec la création de plusieurs faubourgs. C’est aussi une période d’indépendance, pendant laquelle les Trencavel s’imposent face aux comtes de Toulouse et de Barcelone, leurs puissants voisins. Cette époque prend fin en 1209, avec le début de la croisade contre les Albigeois.

Au cœur du pays cathare

Pour bien comprendre les enjeux de cette croisade, arrêtons-nous un instant sur ce qu’est le catharisme. Ce mouvement chrétien, apparu en Europe au XIIe siècle, rejette l’Église romaine, qu’il accuse de ne pas respecter les idéaux du Christ. Dans le sud de la France, quatre Églises adoptent cette doctrine : Albi, Val d’Aran, Toulouse… et Carcassonne.

En 1209, le pape Innocent III lance une croisade contre ces « Albigeois » hérétiques, avec le soutien du roi Louis VIII. Assiégée, la cité de Carcassonne tombe au bout de 15 jours de siège, le 15 août 1209. Raimond Trencavel est vaincu par Simon de Montfort, chef militaire de l’expédition, qui s’empare de la place. Dix-sept ans plus tard, en 1226, Carcassonne est rattachée au domaine royal français. La croisade, elle, s’achèvera en 1229.

Une place-forte au système de défense exceptionnel

En 1240, Raimond Trencavel tente de reprendre ses terres avec l’appui de certains faubourgs, sans succès. En représailles, Louis IX fait raser les habitations des traîtres, qui doivent s’installer sur l’autre rive de l’Aude. Carcassonne se dédouble : sur la rive droite, se tient la cité médiévale, tandis que sur la rive gauche, un nouveau bourg apparaît. C’est la naissance de la bastide  Saint-Louis !

C’est au XIIIe siècle, que la ville prend l’aspect que nous lui connaissons aujourd’hui. L’ancien palais des Trencavel devient un château comtal, tandis qu’une seconde enceinte de 1 600 mètres vient doubler le rempart gallo-romain. Sous les règnes de Philippe III le Hardi et de Philippe IV le Bel, les fortifications se modernisent. Les murailles sont équipées de meurtrières pour le tir à l’arbalète et de nouvelles portes sont érigées, dont la monumentale Porte Narbonnaise. Désormais, Carcassonne est réputée imprenable.

Une longue période de déclin

La ville est maintenant un centre politique, administratif et militaire. Elle est aussi un poste de défense stratégique depuis 1258 et le Traité de Corbeil, qui place la frontière entre la France et l’Aragon à proximité. En 1659, le Traité des Pyrénées met fin à la guerre franco-espagnole, commencée en 1635. Avec le déplacement de la frontière vers le sud, Carcassonne perd son statut privilégié.

Quand arrive le XIXe siècle, son ancienne puissance n’est plus qu’un souvenir lointain. Napoléon la fait même rayer de la liste des places-fortes en 1804. Des habitations misérables sont bâties entre les lices 

, prenant appui sur l’enceinte intérieure. Laissées à l’abandon, ses murailles sont démantelées pour être vendues par morceaux aux maçons locaux…

Une renaissance signée Viollet-le-Duc

Il faudra attendre 1840 pour que la cité de Carcassonne retrouve ses lettres de noblesse. Cette année-là, l’historien et archéologue carcassonnais Jean-Pierre Cros-Mayrevieille, obtient le classement de la basilique en tant que monument historique. Par la suite, Prosper Mérimée, inspecteur national des monuments historiques, se rend sur place. Il dresse un état des lieux des travaux nécessaires et en confie la direction à Eugène Viollet-le-Duc.

Ce dernier restaure d’abord la basilique Saint-Nazaire, réputée pour ses vitraux flamboyants. Puis, il fait consolider les parties hautes de l’architecture militaire gallo-romaine et médiévale. Commencé en 1853 et achevé en 1911, cet immense chantier de restauration a rendu sa splendeur d’antan à la cité médiévale. Aujourd’hui, vous êtes près de 4 millions chaque année à venir la visiter !

Avec son château et ses remparts, la cité de Carcassonne est une merveilleuse découverte. Que diriez-vous d’aller admirer le panorama depuis son chemin de ronde ?

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Les châteaux Cathares

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Châteaux, abbayes et cités médiévales, une collection de 23 monuments réunis autour d’une histoire partagée,
celle des cathares, des parfaits, des bonshommes et bonnes-femmes.

Le catharisme

qui s’est répandu dans les terres des comtes de Toulouse et des Trencavel tout au long du XIIème siècle, touche en particulier la noblesse. Différentes actions, infructueuses, ont tenté d’endiguer ce mouvement : mission de Bernard de Clairvaux (le futur saint Bernard) en Albigeois et Toulousain, prêches de Dominique de Guzman (le futur saint Dominique), condamnation du concile de Lo

En 1208, le pape envoie son légat Pierre de Castelnau inciter la noblesse locale à réagir. Il prêche dans le vide. Le légat du pape, et moine de Fontfroide, prononce l’excommunication du comte de Toulouse… Il est assassiné quelques jours plus tard sur le chemin du retour. Cet événement décide le pape Innocent III à organiser une expédition militaire. Il accorde aux combattants les mêmes indulgences qu’à ceux qui combattaient en Terre Sainte. L’expédition devient une « croisade », la Croisade contre les Albigeois, ainsi nommée car la région d’Albi avait été désignée comme particulièrement touchée par l’hérésie.

En 1209, c’est une armée impressionnante qui déferle sur la région, avec, dans ses rangs, un efficace chef de guerre : Simon de Montfort. Châteaux et villes tombent rapidement, parfois sans coup férir, terrorisés par les massacres ou mal organisés. D’autres sites, grâce à leur position naturelle, offrent une plus grande résistance : Minerve, Cabaret, Termes. Il n’y a pas de véritable front commun de la part des méridionaux. Mais cette guerre est loin d’être finie.

En 1213, le roi d’Aragon intervient pour défendre son ennemi d’hier, le comte de Toulouse. C’est qu’il a un ennemi plus dangereux encore aujourd’hui dans la région : le roi de France. Et c’est un désastre, il meurt à la bataille de Muret. En 1218, c’est au tour de Simon de Montfort d’être tué, sous les murs de Toulouse cette fois. Le traité de Paris met un terme au conflit en 1229, même si des résistances émergent ou perdurent jusqu’aux années 1240-1250.

Cette croisade, au départ religieuse, devenue royale dans un deuxième temps, se termine au profit de la couronne de France. Les pays de l’Occitanie centrale perdent leur souveraineté, et, avec le traité de Corbeil en 1258, la frontière au sud du royaume fixée pour quatre siècles. Quelques croisés s’installent sur les terres nouvellement conquises et font souche.

Les deux croisades

La croisade contre les albigeois comprend deux grandes phases. La première, de 1209 à 1223 est dite « Croisade des barons ». Le roi de France est alors Philippe Auguste. Il refuse de prendre la tête de cette expédition. Sans doute a-t-il plusieurs raisons. Il est encore en guerre contre Jean Sans Terre, roi d’Angleterre et contre l’empereur germanique Othon IV. Ouvrir un nouveau front ne semble pas prudent. Et puis, le pape est-il bien légitime à vouloir confisquer les fiefs de seigneurs dont il est le suzerain ? En 1223, Philippe-Auguste meurt alors qu’un concile se préparait à Paris pour négocier la paix en Languedoc. Le projet de paix est abandonné sous l’impulsion de Blanche de Castille, la femme de Louis VIII, mère du futur Louis IX. La croisade est relancée, elle est cette fois croisade royale, guerre de conquête.

Le siège de carcassonne- la Canso

Les récits de la croisade

De nombreux conflits antiques ou médiévaux ne nous sont connus que par la voix des vainqueurs. Ce n’est pas tout à fait le cas pour la Croisade contre les Albigeois. Quatre principaux chroniqueurs offrent des regards différents.

Pierre des Vaux-de-Cernay, moine cistercien et neveu de l’évêque de Carcassonne en 1212, est un témoin direct. Il est de parti pris, pro-catholique, mais son « Histoire albigeoise » écrite en 1218, est un témoignage important.

Guilhem de Tudèle, et son successeur anonyme, écrivent en occitan la précieuse « Canso ». Cette œuvre comporte deux parties bien distinctes : celle de Guilhem de Tudèle, plutôt favorable aux croisés, donc à l’Eglise, et celle d’un inconnu qui se place délibérément du côté du Comte de Toulouse et de ses alliés . La seconde partie de la « Canso » apparaît ainsi comme un puissant texte de contre-propagande au profit du camp toulousain. La copie manuscrite complète de la « Cançon de la Crozada » est conservée à la Bibliothèque nationale de France. Ce texte, redécouvert au XIXème siècle, fut baptisé par Frédéric Mistral la « Bible de notre nationalité ».

Enfin, Guillaume de Puylaurens dans sa Chronique apporte un regard plus tardif et plus juste bien qu’appartenant lui aussi au clergé catholique.

L’art de la guerre 

Les trois principales chroniques de la Croisade relatent 39 sièges. Les croisés conquièrent villes et gros bourgs, affrontent les places fortes de l’arrière-pays… tout cela exige des moyens imposants en hommes et en matériel.

L’utilisation de l’artillerie moderne, mangonneaux, pierrières, trébuchets… mobilise des combattants spécialisés et requiert une organisation sans faille. On fait par exemple venir de Paris l’archidiacre Guillaume pour construire les machines de guerre lors du siège de Termes en 1210…

Face à cette puissante et experte armée, les languedociens ont leurs montagnes, leurs murs, fossés, pieux, chemins de ronde. Ils tentent aussi des sorties hors les murs, toujours risquées.

La guerre est aussi psychologique, on cherche à impressionner l’adversaire. Les massacres, comme celui de Béziers où environ 20 000 personnes sont tuées en 1209 en font partie. Massacres, mais aussi bûchers, razzias pour détruire les culture, mutilation de prisonniers, feu grégeois…

L’après croisade

Des agglomérations nouvelles émergent après la Croisade. Dans quelques cas, cette mutation est due à une réorganisation décidée par les nouvelles autorités, lorsqu’elles estiment la proximité des habitats trop dangereuse. C’est le cas à Carcassonne, où l’on supprime les faubourgs en 1240 au profit d’une ville nouvelle, mais aussi à Limoux, à Termes, Cabaret et sans doute Saissac.

D’autres villages quittent les sites haut perchés pour se rapprocher des  terres cultivées et des cours d’eau. Dans le cas des bastides à plan régulier, l’économie prend le pas sur le militaire : la place du marché devient le pôle d’attraction, et l’habitat n’est plus subordonné à un château seigneurial.

Les seigneurs peuvent changer aussi. Certains ont été dépossédés : les « faidits », ces nobles occitans dont les biens ont été confisqués, ne retrouvent pas tous leurs biens à l’issue de la croisade. Des croisés ont pu les remplacer et faire souche. C’est le cas à Arques par exemple, avec la famille des Voisins, qui possède le château, mais s’offre une nouvelle résidence. Autre signe des temps…

Source : https://www.payscathare.org/au-sujet-de/la-croisade-une-guerre-sainte-en-terre-chretienne